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📢 Actualité de mi-juin : deuil, mobilisations et luttes syndicales dans l’Éducation nationale et au-delà

La mi-juin 2025 aura été marquée par une intensification des luttes, une colère croissante dans les établissements et une mobilisation massive contre le génocide en cours à Gaza. Dans les écoles, les collèges, les lycées, comme dans la rue, les personnels se sont levés pour refuser l’indifférence, l’austérité et l’inhumanité.



Assassinat d’une AED à Nogent : une tragédie révélatrice


Le 10 juin, Mélanie Grapinet, assistante d’éducation au collège Françoise Dolto à Nogent (Haute-Marne), est décédée, poignardée par un élève lors d’une fouille de sacs opérée par les gendarmes. La FNEC FP-FO a exprimé toute sa solidarité à sa famille, ses collègues, ses élèves, et sa profonde indignation.

Ce drame, d’une violence inouïe, illustrait les conséquences des politiques sécuritaires, comme le « continuum dissuasion-sanction » mis en œuvre par les ministres Borne et Retailleau. Loin de protéger les personnels, ces dispositifs les exposent, les transformant en supplétifs de l’ordre, sans moyens ni garanties.




Une école exsangue : mobilisations dans les vies scolaires


À la suite de ce drame, dans plusieurs départements, des personnels de vie scolaire entraient en grève, dès le 11 juin, pour dénoncer le chaos organisé par l’austérité gouvernementale : manque de postes, précarité, déni des missions éducatives. Des rassemblements avaient lieu, notamment devant les rectorats et à l’occasion des CSA.


Les revendications étaient claires : -Respect des missions des AED, CPE, enseignants…

-Création de tous les postes nécessaires

-Un véritable statut pour les AED, avec des salaires dignes


À cela s’ajoutaient les réponses consternantes de l’administration : « Nous ne pouvons rien faire », annonçait-on dans les rectorats. Une résignation organisée, que les personnels ont massivement rejetée.

La FNEC FP-FO appelait à organiser des réunions dans les établissements, à associer les parents d’élèves, et à construire la mobilisation pour imposer les revendications.



 Le 14 juin : mobilisations massives contre le génocide à Gaza


Le samedi 14 juin, des manifestations intersyndicales rassemblaient des milliers de personnes dans toute la France pour exiger l’arrêt immédiat du génocide en cours à Gaza. La FNEC FP-FO y appelait, réaffirmant son soutien total au peuple palestinien, à ses élèves et collègues révoltés par les massacres.


Depuis plus de 20 mois, l’État israélien, dirigé par Netanyahu, bombarde, affame et massacre, en toute impunité. La Flottille de la Liberté, transportant de l’aide humanitaire et des personnalités engagées, a été arrestée illégalement en eaux internationales. Plusieurs passagers étaient encore détenus au 17 juin.


Et que faisait le gouvernement Macron ?

-Il continuait à livrer des armes à Israël, comme l’ont révélé les dockers de Fos-sur-Mer.

-Il réprimait les voix solidaires, comme ce professeur de Sens, blâmé pour avoir respecté une minute de silence en hommage aux enfants de Gaza.


Face à cela, la FNEC FP-FO soutenait l’appel unitaire des syndicats de l’Yonne (FO, FSU, CGT, SUD) à une grève et une montée au ministère le 17 juin pour exiger la levée de cette sanction infâme.


 
 
 

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