Mai 2025 : Mobilisation générale pour l'École, les droits sociaux et la justice
Introduction :
Le mois de mai 2025 a été marqué par une intense activité syndicale et des mobilisations significatives, témoignant de la détermination des travailleurs et des citoyens à défendre leurs droits et à construire une société plus juste. Le SNUDI-FO a été en première ligne, notamment pour défendre l'École publique et les conditions de travail des personnels.

1. Un 1er Mai 2025 puissant et revendicatif
Des centaines de milliers de personnes ont défilé à travers la France pour la Journée Internationale des Travailleurs, exprimant leur unité face à la politique du gouvernement Macron-Bayrou. Les manifestations ont été l'occasion de porter haut et fort des revendications essentielles :
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"Abrogation de la réforme des retraites !"
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"De l’argent pour l’école, pour nos services publics, pas un euro pour la guerre !"
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"Augmentation immédiate de la valeur du point d'indice !"
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"Abrogation du jour de carence et retour de l'indemnisation à 100% des jours d'arrêt maladie !"
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"Annulation des fermetures de classes et création des postes nécessaires !"
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"Arrêt des contre-réformes qui détruisent l'Ecole publique !"
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"Pour la paix ! Arrêt du génocide du peuple palestinien ! Cessez-le-feu à Gaza comme en Ukraine !"
Les slogans "PAIN - PAIX - LIBERTE" et "NON aux fermetures de classes ! Des moyens pour l'Ecole publique pas pour la guerre !" ont résonné dans les rues de Rouen, Nantes, Saint Quentin, Tours, Clermont-Ferrand, Paris, Puy en Velay, Bordeaux, Dijon et Strasbourg.
Ce 1er Mai a démontré que, malgré les tentatives de division, les travailleurs restent "unis face au gouvernement Macron-Bayrou" et déterminés à "faire bloc sur nos revendications !"
2. Le SNUDI-FO en lutte pour la semaine de 4 jours
Le SNUDI-FO poursuit sa campagne pour le retour à la semaine de 4 jours à l'école, contre l'organisation à 4,5 jours instaurée par les décrets Peillon, Hamon et Blanquer.
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96% des communes sont revenues à la semaine de 4 jours grâce à la "résistance des personnels avec le SNUDI-FO (grèves, manifestations, pétitions…)", mais le cadre de l'école territorialisée persiste.
Le SNUDI-FO revendique :
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"Le retour à un cadre national unique : la semaine de 4 jours sur une année scolaire de 36 semaines".
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"L’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer".
Le syndicat soutient activement les mobilisations, comme celles du 22 mai en Gironde, Mayenne, Ille-et-Vilaine, Finistère et Pyrénées-Atlantiques. Il appelle les personnels et les parents à se réunir et à agir pour imposer la semaine de 4 jours.
3. L'inclusion scolaire : un bilan "dramatique"
Le SNUDI-FO alerte sur les conséquences "de plus en plus dramatiques" de la politique d'inclusion scolaire systématique et forcée.
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Elle "dégrade les conditions de travail des personnels et d'apprentissage de tous les élèves".
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Elle "nie le droit aux élèves en situation de handicap de bénéficier de conditions d'apprentissage adaptées à leurs difficultés et le droit d'accéder à des qualifications et à l'émancipation".
Le syndicat, reprenant l'appel du Comité du Var, revendique :
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Maintien et création de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux.
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Recrutement d'AESH, d'enseignants spécialisés et de PsyEN-EDA pour restaurer les RASED complets.
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Statut de fonctionnaire, salaire décent, temps plein à 24h et formation adéquate pour les AESH.
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Respect des notifications de la MDPH.
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Retrait de "l'acte 2 de l'École inclusive, des PIAL et des PAS".
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Création et recrutement de postes d'infirmières, d'assistantes sociales, de Psy-EN et de médecins scolaires.
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Versement de la NBI handicap à toutes les infirmières de l'Éducation Nationale.
La situation dans l'Eure est particulièrement préoccupante, avec 3400 élèves en situation de handicap, 400 en attente de place, 950 équivalents temps pleins d'AESH (moyenne de 3,6 élèves par AESH), 125 postes de RASED pour 34 000 élèves, 2 médecins scolaires, plus de 350 signalements de souffrance au travail liée à l'inclusion, et 80 infirmières scolaires pour 97 000 élèves (1212 élèves en moyenne par infirmière).
Un rassemblement est prévu le 14 mai 2025 devant la préfecture de l'Eure pour dénoncer cette situation.
4. Forfait Mobilités Durables : le SNUDI-FO défend les remplaçants
Le SNUDI-FO de l'Eure conteste le refus d'octroi du "Forfait Mobilités Durables" (FMD) aux enseignants remplaçants.
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L'administration invoque l'exclusivité de l'ISSR, mais le SNUDI-FO argumente que l'ISSR et le FMD ont des objectifs différents et que rien n'interdit leur cumul.
Le syndicat demande la régularisation de la situation des enseignants remplaçants exclus du FMD.
Conclusion :
Le mois de mai 2025 a été un moment crucial de lutte et de solidarité. Le SNUDI-FO reste déterminé à défendre les droits des personnels, à construire une École publique de qualité et à agir pour une société plus juste et plus humaine.
Actualité Mi-Avril : le remplacement sur un fil !
En ce mois d’avril, l’actualité syndicale est marquée par une intensification des attaques contre le service public d’éducation et une volonté gouvernementale d’imposer des réformes antisociales à marche forcée. Plus que jamais, le SNUDI-FO réaffirme son engagement à défendre les personnels, les élèves et l’école publique dans son ensemble.
📅 1er mai : une journée pour la paix, contre la casse sociale
Le 1er mai 2025 prend une signification toute particulière dans un contexte de militarisation des dépenses publiques et de casse méthodique des services essentiels. Tandis que le gouvernement Macron-Bayrou accélère les coupes budgétaires, notamment dans l’éducation, il continue d’allouer des milliards d’euros au réarmement, au détriment des besoins sociaux fondamentaux. FO refuse catégoriquement l’intégration des organisations syndicales dans une « économie de guerre », synonyme d’abandon des revendications légitimes des travailleurs. À travers toute la France, FO et ses syndicats appellent à descendre dans la rue pour revendiquer la paix, le respect du droit syndical, et l’arrêt de la casse des services publics.
Nous réclamons :
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L’arrêt des suppressions de postes et des fermetures de classes,
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L’abrogation de Parcoursup et du SNU,
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Une augmentation immédiate des salaires,
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Le respect des droits des travailleurs face aux politiques xénophobes et autoritaires.


💼 "Dynamisation" du milieu de carrière : une fausse revalorisation
La réunion du groupe de travail ministériel sur la revalorisation de milieu de carrière a soulevé un tollé. Derrière les annonces de réduction de durée d’échelon et d’augmentation des taux d’accès à la hors classe se cache une réalité bien plus brutale : l’annulation des accélérations au 6e et 8e échelon dès 2026, et l’introduction d’un troisième rendez-vous de carrière, véritable couperet pour accéder à la classe exceptionnelle. FO dénonce une réforme qui ne répond en rien aux attentes des personnels, déjà écrasés par des conditions de travail dégradées, et qui renforce l’arbitraire et les inégalités dans les parcours professionnels. Il ne s’agit en aucun cas d’une revalorisation salariale, mais d’un simple ajustement technocratique, sans compensation réelle pour les enseignants.
Nos revendications :
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Revalorisation immédiate de 10 % du point d’indice,
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Abrogation du PPCR,
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Accès garanti pour tous à l’échelon terminal.
🔁 Fusion des remplaçants : une attaque contre le service public
Le ministère continue de restructurer le remplacement en fusionnant tous les types de remplaçants dans une zone unique, au détriment des spécificités pourtant nécessaires (ZIL, brigades REP+, brigades formation…). Cette décision, présentée comme une mesure d’efficacité, ne fait que déstabiliser un système déjà exsangue. Dans les départements, la colère monte : grèves, rassemblements, motions se multiplient à l’initiative du SNUDI-FO. La suppression de postes et l’absence de création à la hauteur des besoins expliquent le chaos quotidien du remplacement. À cela s’ajoute l’arrivée d’un logiciel centralisé, ARIA+, présenté comme une solution miracle, mais qui ne masquera pas l’insuffisance des moyens humains.
Le 24 avril, une délégation du comité national portera à nouveau nos revendications au ministère.
Nous exigeons :
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Le maintien des spécificités de remplaçants,
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La création immédiate des postes nécessaires,
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L’abandon des suppressions de postes prévues.
📝 Pétition : contre la double peine en arrêt maladie
Depuis le 1er mars, les personnels de la fonction publique ne perçoivent plus que 90 % de leur salaire en cas d'arrêt maladie ordinaire, après application du jour de carence. Cette mesure injuste, qui se cumule à la baisse du pouvoir d’achat et à la dégradation des conditions de travail, pénalise durement les agents. FO, avec d’autres organisations syndicales, appelle à signer massivement une pétition intersyndicale pour l’abrogation de cette décision et le retour au maintien à 100 % du traitement. C’est une question de justice et de dignité pour celles et ceux qui font vivre les services publics au quotidien.
FO appelle à signer massivement la pétition intersyndicale pour :
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Le maintien de la rémunération à 100 %,
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L’abrogation du jour de carence.
🏫 Enseignement privé sous contrat : rendez l’argent à l’école publique !
Les révélations concernant les dérives dans certains établissements privés confessionnels, comme Notre-Dame-de-Bétharram ou Stanislas, mettent en lumière l’hypocrisie d’un État qui continue de verser chaque année entre 12 et 15 milliards d’euros aux établissements privés sous contrat. Pendant ce temps, l’école publique subit suppressions de classes et fermetures de postes. FO dénonce cette inégalité flagrante et rappelle que ces fonds doivent être rendus à l’enseignement public, étranglé par l’austérité. Les mesures de contrôle brandies par le gouvernement ne sont qu’un écran de fumée. La loi Debré, qui permet ce détournement massif d’argent public, doit être abrogée.
📚 Réforme des concours : passage en force gouvernemental
Enfin, la ministre Borne a publié le décret de réforme des concours enseignants sans tenir compte de l’opposition unanime des syndicats. Maintien de la masterisation, épreuves d’admission réduites à l’évaluation de la docilité, inégalités d’accès aux épreuves, rémunérations misérables : tout dans ce décret contribue à fragiliser le recrutement dans l’Éducation nationale. Cette réforme, imposée dans la précipitation, menace directement l’avenir du concours et l’égalité de traitement entre les candidats. FO appelle à son abrogation immédiate et à l’ouverture de négociations sur la base des revendications des personnels.
📢 Et maintenant ?
Plus que jamais, l’heure est à la résistance et à l’organisation collective. Le SNUDI-FO appelle tous les collègues à participer aux manifestations du 1er mai, à se syndiquer, et à prendre part aux réunions syndicales pour porter nos revendications sur le terrain.
✊ Contre l’austérité, pour nos droits, mobilisons-nous !
Actualité mi-mars : contre-réformes, mobilisations et revendications
Le mois de mars s'annonce une nouvelle fois marqué par une intensification des mobilisations dans l’Éducation nationale, face à des réformes toujours plus contestées. La FNEC FP-FO, qui défend les droits des personnels, est plus que jamais mobilisée pour exiger des moyens pour l’école publique et s’opposer aux réformes en cours.
Réforme du Recrutement des Enseignants et CPE : Un Projet Rejeté
La Direction Générale des Ressources Humaines (DGRH) persiste dans son projet de décret modifiant le recrutement des enseignants et CPE, un projet déjà rejeté en juin 2024. Cette réforme suscite une forte opposition, particulièrement dans les universités. Les revendications de la FNEC FP-FO sont claires :
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Recrutement par concours dès la Licence, suivi d’une formation professionnelle sous statut de fonctionnaire.
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Abrogation de la masterisation et suppression des obstacles entre M1 et M2.
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Garantir l’égalité d’accès aux concours pour tous les étudiants.
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Reconnaissance de l'ancienneté et égalité de traitement entre les secteurs public et privé.
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Suppression de l’engagement de quatre ans après titularisation.
Augmentation de l'Indemnisation des Congés de Maladie Ordinaire (CMO)
Depuis le 1er mars 2025, l’indemnisation des Congés de Maladie Ordinaire (CMO) est portée à 90%. Un aménagement important pour éviter des retenues de salaire excessives, notamment en juillet. La FNEC FP-FO continue de porter cette revendication pour garantir une meilleure couverture sociale aux personnels.
Mobilisations en Côte d'Or et à l’Échelle Nationale :
Les personnels et parents d’élèves de l’Yonne ont appelé à un rassemblement au ministère le samedi 15 mars. À cette occasion, la FNEC FP-FO a réaffirmé son opposition aux politiques d’austérité qui fragilisent l’école publique, et a demandé la revalorisation du point d'indice, l'abrogation de la réforme des retraites et l'abandon des contre-réformes comme Parcoursup et le "choc des savoirs".
Résultats du Mouvement Interdépartemental : Un Taux de Satisfaction Alarmant
Les résultats du mouvement interdépartemental 2025 sont particulièrement inquiétants : seuls 23,84% des demandes ont été satisfaites, un chiffre bien en deçà des années précédentes (42% il y a dix ans). Le SNUDI-FO appelle à un rassemblement pour discuter de ces résultats catastrophiques et déterminer les actions à mener pour obtenir satisfaction.
L'Argent Pour l’École, Pas Pour la Guerre
Le président Macron, dans son discours du 5 mars, a annoncé de nouveaux investissements militaires, soulignant la nécessité de réformes pour financer la guerre sans augmenter les impôts. La FNEC FP-FO dénonce fermement cette orientation et rappelle que l’argent public doit être dirigé vers les services publics, et notamment l’école publique, qui continue de souffrir de coupes budgétaires.
Lisez le communiqué ici :
La Lutte Continue
Les mobilisations se poursuivent sur le terrain, avec des actions locales et nationales organisées par la FNEC FP-FO et le SNUDI-FO. Il est plus que jamais essentiel que les personnels restent unis et engagés pour défendre l’avenir de l’école publique et les conditions de travail des enseignants. Restez informés sur les prochaines actions et mobilisations !
« L'argent pour les écoles, pas pour la guerre » : le SNUDI-FO dénonce les choix budgétaires du gouvernement
Dans le communiqué du 12 mars 2025, le SNUDI-FO (syndicat national unifié des directeurs, instituteurs, professeurs des écoles, PsyEN & AESH du 1er degré Force Ouvrière) dénonce les choix budgétaires du gouvernement, qui privilégie les dépenses militaires au détriment de l'école publique.
Le snudi s'insurge contre les propos du président Macron, qui se félicite d'avoir doublé le budget militaire et annonce de nouveaux financements pour les armées, tout en précisant que cela nécessitera des réformes et des choix budgétaires.
Nous y voyons la préparation d'une « guerre sociale contre les travailleurs et tous leurs droits, contre les services publics, contre l'École publique ». Nous dénonçons le budget Bayrou, adopté avec l'article 49-3, qui supprime 470 postes dans l'enseignement public, alors que les classes sont surchargées et que les enseignants remplaçants et spécialisés manquent.
Le snudi apporte son soutien aux personnels et aux parents d'élèves qui se mobilisent contre les fermetures de classes et les suppressions de postes, et exige de la ministre Borne l'annulation de ces mesures et la création des postes nécessaires.
Retraites des fonctionnaires : FO ne participera pas à une « mascarade »
Dans un communiqué du 18 mars 2025, FO Fonction publique annonce qu'elle ne participera pas à la réunion du 19 mars dans le cadre de la délégation paritaire permanente (ex-conclave) sur les retraites des fonctionnaires.
Nous dénonçons « l'enfumage inacceptable » du gouvernement sur le Code des pensions civiles et militaires et sur la CNRACL (Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales).
Il faut rappeler que le Premier ministre avait inventé des cotisations fictives de l'État employeur pour faire croire à un déficit du Code des pensions civiles et militaires, et qu'il avait confié à la Cour des comptes la rédaction du rapport servant de base aux discussions du conclave, après avoir évincé le COR (Conseil d'Orientation des Retraites) qui refusait de valider ce « tour de passe-passe ».
FO Fonction publique avait déjà quitté le conclave, refusant de cautionner une prétendue discussion dans laquelle les dés sont pipés. Le syndicat réaffirme sa position, d'autant plus que le Premier ministre a confirmé que l'âge de départ et la durée des cotisations resteraient inchangés.
Ces deux communiqués témoignent des fortes mobilisations et contestations qui marquent l'actualité sociale et syndicale de la mi-mars. Ils reflètent les inquiétudes et les revendications des travailleurs face aux politiques d'austérité et aux choix budgétaires du gouvernement.


Pain, Paix, Liberté ! FO refuse l’austérité et l’économie de guerre !
Le 6 mars 2025, dans un communiqué de presse, Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière, a tenu à rappeler l’attachement indéfectible de FO à la paix et à la défense des droits des travailleurs. Face au discours alarmiste du Président de la République, mettant l’accent sur les tensions géopolitiques et appelant à un effort budgétaire sans précédent pour la défense et le réarmement, FO s’inquiète des conséquences directes sur les politiques publiques essentielles.
FO refuse le sacrifice des services publics
Depuis des années, les services publics subissent une austérité brutale :
Suppressions de postes massives dans l’Éducation nationale et la santé.
Gel des salaires et baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires.
Démantèlement progressif de la Sécurité sociale, qui fête pourtant ses 80 ans cette année.
Alors que le gouvernement prétend que les caisses sont vides, FO rappelle qu’il existe des marges budgétaires considérables :
100 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires en 2024.
Des milliards d’aides publiques versées aux entreprises sans contrôle ni conditions.
Un manque à gagner colossal lié à l’évasion fiscale.
Pourquoi demander aux travailleurs de se serrer la ceinture, alors que les grandes entreprises continuent d’engranger des profits records ? FO refuse cette logique et exige une autre répartition des richesses.
Pas d’intégration des syndicats dans une économie de guerre
Si FO n’est évidemment pas indifférente à la sécurité nationale, elle refuse de voir les syndicats instrumentalisés dans une logique d’acceptation des sacrifices au nom d’un prétendu "effort national".
📢 L’austérité n’est pas une fatalité ! L’argent doit aller aux salariés, aux services publics et aux droits sociaux, pas à la guerre et aux industries de l’armement.
FO rejette toute escalade guerrière et rappelle que la seule voie possible est une résolution pacifique des conflits dans le respect du droit international.
Pain, Paix, Liberté : un combat plus que jamais d’actualité
Le mot d’ordre « Pain, Paix, Liberté », porté par Léon Jouhaux, fondateur de FO et prix Nobel de la paix en 1951, reste d’une actualité brûlante.
Dans ce contexte, FO appelle à la mobilisation pour défendre les salaires, les retraites, l’École et les services publics. Car ce ne sont ni les travailleurs ni les services publics qui doivent payer le prix des choix budgétaires du gouvernement.
✊ FO continuera de défendre les droits des salariés contre toute tentative de remise en cause de nos acquis sociaux !
Actualité début mars : École inclusive, sécurité, budget et carte scolaire… la mobilisation continue !
L’École inclusive Acte 2 : une réforme qui inquiète
Le gouvernement accélère sur l’Acte 2 de l’École inclusive, mais les personnels de l’Éducation, avec la FNEC FP-FO, restent sceptiques. Alors que le discours officiel met en avant une scolarisation plus large des élèves en situation de handicap, la réalité est bien différente : manque de places en établissements spécialisés (ESMS), mutualisation excessive des AESH, externalisation des IME…
Les nouveaux Pôles d’Appui à la Scolarité (PAS), présentés comme la solution miracle, risquent bien de devenir une version aggravée des PIAL, où l’accompagnement des élèves serait soumis aux contraintes budgétaires et non aux besoins réels. Les dispositifs d’auto-régulation (DAR), censés faciliter la scolarisation des élèves avec troubles neurodéveloppementaux, posent également question.
Les personnels refusent une inclusion « low-cost » et appellent à la mobilisation pour défendre un véritable enseignement spécialisé et adapté aux besoins des élèves.
Fouilles des sacs à l’entrée des établissements : une mesure qui divise
La ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, a annoncé vouloir mettre en place des fouilles de sacs surprises à l’entrée des établissements scolaires, en coopération avec les forces de l’ordre. Officiellement, cette mesure vise à lutter contre les violences scolaires… mais pour beaucoup, elle renforce surtout un climat de suspicion généralisée envers les élèves.
La FNEC FP-FO dénonce cette approche répressive et rappelle que ce n’est pas en considérant les jeunes comme des délinquants en puissance que l’on résoudra les problèmes de l’École. Les élèves ont besoin de moyens et de conditions d’apprentissage dignes, pas de fouilles aléatoires.
Vous pouvez lire le communiqué ici :
Mobilisation contre le budget Macron-Bayrou : les écoles ne lâchent rien !
Suppressions de classes, dotations en berne, salaires gelés… Le budget de l’Éducation nationale pour 2025 a du mal à passer. Depuis plusieurs semaines, enseignants, parents et étudiants se mobilisent partout en France pour dénoncer ces coupes et exiger des moyens à la hauteur des besoins.
Dans l’Yonne, après une mobilisation massive (blocus, écoles mortes, pétitions, grèves…), 24 écoles restent encore menacées de fermeture. Un appel est lancé pour une montée au ministère de l’Éducation nationale le 15 mars.
Partout ailleurs, les actions se poursuivent : blocages, occupations d’écoles, rassemblements… La colère est bien là, et la détermination aussi !
Le document est disponible ici :
Carte scolaire : une résistance qui s'organise !
Face aux fermetures de classes annoncées dans de nombreux départements, la résistance s’intensifie :
✅ Pas-de-Calais : grève massive avec plusieurs écoles fermées et plus de 1600 signatures contre les suppressions de postes.
✅ Indre-et-Loire : manifestations et grève des remplaçants contre la fusion des missions ZIL et TRBD.
✅ Finistère : plus de 60 écoles concernées par des fermetures, les enseignants et parents s’organisent.
✅ Haute-Garonne : grève et rassemblement au rectorat, des avancées obtenues avec l’annulation de 45 fermetures.
✅ Tarn : occupations d’écoles, parents et élus en lutte.
✅ Paris : 1500 enseignants et parents mobilisés, prochaine étape : une montée au ministère le 11 mars.
✅ Oise : refus du DASEN de recevoir les syndicats ensemble… un rassemblement intersyndical prévu le 11 mars.
💡 Le message est clair : l’École publique ne se bradera pas sans résistance !
Lisez le suivi des écoles ici :
Le SNUDI-FO reste mobilisé aux côtés des personnels, des parents et des élus. L’avenir de l’École publique ne se jouera pas sans eux.


Actualité de fin février : Ils sabrent le budget, on sort les banderoles !
Un budget 2025 qui ne passe pas
Adopté en force via l’article 49-3, le budget 2025 frappe fort… mais pas dans le bon sens. Toujours pas d’augmentation du point d’indice, une grille indiciaire qui frôle le SMIC, disparition de la GIPA et cerise sur le gâteau : une réduction de 10 % de salaire en cas d’arrêt maladie.
Côté Éducation nationale, on parle de fermetures de postes et de classes en cascade, de coupes budgétaires dans l’ONISEP, Canopé et la formation continue… Le « Pass Culture » est aussi dans le viseur. Autrement dit, moins de moyens, plus de contraintes, et un avenir toujours plus incertain pour les personnels.
Mobilisation contre la carte scolaire : la grogne monte
Les fermetures de classes entraînent une mobilisation massive dans plusieurs départements. Parents, enseignants et élus locaux refusent de voir disparaître des écoles et des postes à tour de bras.
Dans l’Yonne, 300 personnes ont manifesté devant la DSDEN, et la pression a poussé l’Inspecteur d’Académie à revoir certaines suppressions. En Haute-Loire, Tarn, Moselle et Paris, blocus d’écoles, grèves et manifestations se multiplient.
Autre dossier brûlant : la fusion des différents types de remplaçants (ZIL, brigades, REP+…), perçue comme une remise en cause du statut des enseignants. En Seine-Maritime et Seine-Saint-Denis, les brigades se mobilisent massivement et passent à l’action.
Vous pouvez lire le communiqué ici :
Journal de direction SNUDI-FO : un numéro à lire
Le dernier Journal de direction SNUDI-FO est disponible ! Il revient notamment sur les effets de la loi Rilhac et ses décrets d’application, qui alourdissent la charge des directeurs sans répondre à leurs besoins.
Le document est disponible ici :
Lettre ouverte à la ministre : un message clair
Dans une lettre ouverte, la FNEC FP-FO interpelle la ministre sur l’impact catastrophique du budget sur l’Éducation nationale. Le syndicat exige l’annulation des suppressions de postes et une revalorisation des conditions de travail et de rémunération.
Le SNUDI-FO reste mobilisé aux côtés des personnels, des parents et des élus. L’avenir de l’École publique ne se jouera pas sans eux.

"Début février : promesses envolées, colères bien ancrées !"
Alors que l’année 2025 débute à peine, les dossiers brûlants s’accumulent. Subrogation reportée, crise sociale à Mayotte, gel du point d’indice, retraites revisitées façon tour de passe-passe… Les personnels sont à bout, et les réponses du ministère oscillent entre lenteur et mépris. Face à l’urgence, la FNEC FP-FO reste mobilisée pour défendre les droits des agents et exiger des actions concrètes, bien au-delà des demi-mesures proposées. Retour sur les principales actualités syndicales de ce début février, où l’indignation est à la hauteur des enjeux.
"Subrogation : L'arlésienne du ministère, rendez-vous en 2026 !"
Prévue en septembre 2024, la subrogation des indemnités journalières (facilitant le versement des aides aux contractuels et AESH) est à nouveau repoussée, cette fois à juillet 2026.
Les « excuses » du ministère, notamment des problèmes informatiques, sont jugées inacceptables par la FNEC FP-FO, qui réclame des recrutements pour pallier le manque de moyens humains.
En résumé : les personnels précaires peuvent attendre encore un an et demi, car manifestement, leur situation n’est pas une priorité.
"Mayotte : un cyclone, des grévistes… et un ministère aux abonnés absents !"
Les personnels de Mayotte, en grève depuis le 20 janvier, dénoncent une gestion calamiteuse de la crise post-cyclone.
Revendications principales :
Versement immédiat de la prime de 2000 € pour tous, sans distinctions absurdes d’indice.
Communication des rapports sur la sécurité des établissements (encore invisibles à ce jour).
Plan massif pour améliorer les conditions de travail : titularisations, revalorisations, REP+ généralisé, et infrastructures dignes.
La venue de la ministre Borne sur place n’a rien changé. Face à cette indifférence, les syndicats exigent des actes immédiats. L’inaction prolongée devient une insulte aux personnels en détresse.
"Cyclone à Mayotte : quand l’urgence rencontre l’inaction ministérielle"
Les syndicats dénoncent l’absence de réponses adaptées :
Sur le terrain : des écoles encore fermées faute de réparations, des personnels laissés à eux-mêmes, et une aide psychologique insuffisante.
Du côté du ministère : des mesures « provisoires » (clôtures, rapports d’inspection tardifs) qui ne masquent pas des années de négligence.
La sécurité des agents, les besoins de relogement et la continuité pédagogique sont en péril. La FNEC FP-FO demande un véritable plan de reconstruction et une action sociale d’urgence.
"Attractivité à Mayotte : bientôt une prime pour survivre ?"
Le constat est sans appel : l’attractivité de Mayotte est au plus bas. Résultat ? Peu de candidats, un turnover massif, et une instabilité chronique.
Mesures proposées : revalorisations salariales, primes spécifiques, aides au logement et infrastructures de base.
Pour FO, il faut aller bien au-delà : recrutement massif, meilleures conditions de travail, et fin des réformes destructrices (comme celle des retraites).
En clair : tant que l’État continuera à bricoler, Mayotte restera un désert pour les enseignants.
"Mobilité tardive : les mutations au bon vouloir du rectorat"
Bonne nouvelle ? Une prolongation exceptionnelle jusqu’au 7 février pour les demandes de mutation.
Mauvaise nouvelle ? Tout est conditionné à « la volumétrie des demandes ».
Pour FO, cette gestion au cas par cas illustre encore une fois l’impréparation chronique du ministère. À quand des solutions cohérentes ?
Lisez le quatre pages de la FNEC FP FO !
"Budget 2025 : et si on donnait une pelle aux fonctionnaires pour creuser leur propre tombe ?"
Pas d’augmentation du point d’indice, une deuxième année blanche en 2025, et une possible remise en cause de la GIPA : voilà les cadeaux du gouvernement.
Pendant ce temps, des suppressions d’emplois et des coupes budgétaires aggravent les conditions de travail.
FO exige une revalorisation immédiate des salaires, mais pour l’instant, le ministère fait la sourde oreille.
Et la culture dans tout ça ?
Dans le paysage des restrictions budgétaires, le Pass Culture n’échappe pas à la règle. Alors qu’il devait favoriser l’accès à la culture pour tous, de nouvelles coupes viennent réduire son impact. Pour la FNEC FP-FO, cette politique va à l’encontre des principes d’égalité d’accès à la culture et constitue un nouvel affront, non seulement aux personnels éducatifs mais aussi aux artistes et à la jeunesse. L’accès à la culture ne doit pas devenir un privilège, mais rester un droit fondamental.
Lisez le communiqué en cliquant ici.
"Retraites : le gouvernement invente un déficit imaginaire pour justifier l’injustifiable"
En prétendant un « déficit » de 55 milliards d’euros, le Premier ministre s’appuie sur des chiffres fictifs et des cotisations fantômes.
FO dénonce ce coup de bluff et rappelle ses revendications : abrogation de la réforme, maintien du Code des pensions, et suppression des décotes.
Conclusion : si le gouvernement ne craint pas d’inventer des chiffres, FO, elle, n’invente pas les souffrances des agents.



Trois jours de carence ? Non, mais...
Le nouveau Premier ministre est revenu sur les trois jours de carence des fonctionnaires : pour le budget, il assure que les trois jours ne seront pas appliqués.
Seule une journée de carence, déjà une de trop, sera maintenue.
Cependant, selon lui, la coupe budgétaire peut se faire sur les autres jours d'arrêt maladie. En effet, si le projet d'imposer trois jours de carence est abandonné pour les fonctionnaires, celui d'appliquer une baisse de salaire de 10 % sur les autres jours reste d'actualité.
C'est une aberration, car la difficulté financière va s'ajouter à la maladie.
Rappelons que le fossé entre le point d'indice et l'inflation se creuse toujours plus !
Lisez le communiqué de FO fonction publique ici !
Un budget pour le SNU
Le Sénat a réduit de 80 millions d’euros le budget du Service National Universel (SNU) pour 2025, redirigeant ces fonds vers les Sports. Jugé inefficace et coûteux (entre 3,5 et 5 milliards d’euros selon la Cour des Comptes), le SNU fait face à une faible adhésion et des critiques logistiques.
Malgré le soutien de la ministre Marie Barsacq, un groupe de travail est prévu pour envisager des évolutions. La FNEC FP-FO s’oppose fermement, dénonçant un dispositif inutile et réclamant une réallocation des fonds à l’éducation (postes, classes, cours) plutôt qu'à un programme perçu comme un embrigadement militaire.
Vous pouvez lire le communiqué ici
Le CSA ministériel du 21 janvier 2025 est disponible ici.
Actualité de mi-janvier : Une année qui débute sous le signe de l'incertitude !
Pour bien commencer cette nouvelle année, le SNUDI-FO 60 vous adresse ses meilleurs vœux de santé, de bonheur et de réussite. Nous espérons que 2025 sera une année marquée par la solidarité et les victoires collectives, même si l’actualité syndicale et politique s’annonce particulièrement complexe.
Une rentrée sous tension
Le 6 janvier, notre chère ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne, qui n’est pas si nouvelle dans ce ministère (rappelons qu’elle occupait auparavant le poste de Première ministre), a récemment présenté ses vœux au monde éducatif. Elle a reconnu une instabilité politique récente, liée selon elle à des réformes mal comprises et au retard pris dans l’adoption du budget de l’État. La ministre a promis de venir à la rencontre des personnels pour dialoguer et mieux expliquer les réformes à venir.
Cependant, ce discours semble ignorer les préoccupations majeures du terrain. Les personnels ne dénoncent pas un manque de compréhension des réformes, mais plutôt des problématiques concrètes : la pénurie d’effectifs due aux suppressions de postes, les classes surchargées, des conditions de travail dégradées par le gel du point d’indice et des réformes successives attaquant les statuts et missions des agents.
Quant à l’instabilité politique, elle s’explique moins par une incompréhension des réformes que par une contestation générale face aux politiques jugées antidémocratiques, notamment la nomination de ministres désavoués par les urnes.
Le dialogue prôné par la ministre apparaît pour beaucoup comme un écran de fumée. Les personnels savent que les réformes en cours, y compris celles portant sur les retraites ou l’éducation, visent à fragiliser les acquis sociaux, les services publics et les conditions de travail.
Vous pouvez lire le communiqué ici
Réforme des retraites : la revendication reste l'abrogation !
Le gouvernement persiste à ignorer les revendications des salariés, tout en annonçant 50 milliards d’économies. Plutôt que d’abroger la réforme des retraites Macron-Borne, il multiplie les diversions : « suspension », « conférence de financement », ou encore réforme par points, qui fragiliserait davantage les droits des travailleurs.
Malgré des mobilisations historiques en 2023, dénonçant le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation, la réforme a été imposée par un 49-3. Aujourd’hui, la FNEC FP-FO réaffirme :
-Non à la retraite par points : ce système diminuerait progressivement les pensions, comme l’a reconnu l’ancien Premier ministre Fillon.
-Abrogation immédiate de la réforme Macron-Borne.
-Revalorisation des salaires et pensions.
Aucune négociation ne doit légitimer ces politiques destructrices. La lutte continue pour protéger nos acquis sociaux et garantir des retraites justes et pérennes.
Lisez le communiqué ici !

Défendons l'école laïque
Le 6 janvier, le ministre de l’Intérieur, monsieur Retailleau, a proposé d’étendre l’interdiction du port du voile aux compétitions sportives, sorties scolaires et universités, reprenant les propos de l’ancienne ministre Genetet sur une prétendue « petite sœur » de la loi de 1905.
La FNEC FP-FO réaffirme son attachement à la loi de 1905, qui garantit la séparation des Églises et de l’État tout en protégeant la liberté de conscience. Cette loi n’a pas besoin d’extension et ne doit pas être utilisée pour diviser.
Une menace pour la liberté et l’unité
L’interdiction du voile pour les mamans accompagnatrices, déjà autorisées juridiquement, vise à créer des conflits inutiles. Ces divisions affaiblissent l’union nécessaire entre parents, élèves et personnels face aux réductions budgétaires dramatiques dans l’Éducation nationale.
Madame Borne, nouvelle ministre de l’Éducation nationale, déclare vouloir « stopper les atteintes à la laïcité ». Or, la principale atteinte reste le détournement depuis 67 ans de milliards de fonds publics pour financer des établissements privés confessionnels, au détriment de l’enseignement public.


Soutien à Mayotte et résistance face aux attaques contre nos droits !
Un cyclone dévastateur révèle l’abandon de Mayotte par l’État
Le 14 décembre, le cyclone Chido a plongé Mayotte dans le chaos, ravageant les habitations et infrastructures. L’absence de préparation de l’État face à une telle catastrophe souligne une gestion défaillante. Alors que des centaines de milliers d’habitants n’ont plus d’accès à l’eau, à l’électricité, ni à des conditions de vie dignes, les services publics sur place, déjà exsangues, peinent à répondre à l’urgence. Cette situation tragique illustre l’urgence de renforcer les services publics, au lieu de continuer à les démanteler sous prétexte d’austérité.
La FNEC FP-FO exprime son soutien total aux habitants et personnels de Mayotte. Nous exigeons que l’État assume ses responsabilités en mobilisant des moyens exceptionnels pour la reconstruction et la réponse aux besoins vitaux de la population.
Lire le soutien de la FNEC FP FO ici !
Coup de force politique : Bayrou nommé Premier ministre
Face au rejet du budget 2025, Emmanuel Macron persiste dans sa politique autoritaire en nommant François Bayrou Premier ministre. Bayrou n’est pas un inconnu : de ses réformes contre l’Éducation nationale en 1994 à son soutien aux attaques contre le Code du travail en 2017, son parcours témoigne d’un mépris des droits sociaux et démocratiques.
Pour la FNEC FP-FO, il n’y a qu’une réponse face à cette escalade : l’unité et la mobilisation. Ni les conférences sociales, ni les journées d’action isolées ne suffiront. Il faut intensifier la grève, jusqu’à la satisfaction des revendications essentielles : abrogation des réformes des retraites, revalorisation immédiate des salaires, et préservation des services publics.
Un seul mot d’ordre : renforcer nos luttes pour défendre les droits de tous, en métropole comme à Mayotte. Lisez les revendications ici !